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VITROPLANT CONSULT

Vitroplant Consult – Dinh Lân PHAN & Fernando MAZZONI

Dinh Lân PHAN est ingénieur agronome diplômé de l’Université de Saigon, au Vietnam. De 1980 à 1989, il travaille dans la culture de plantes in vitro, notamment sur les orchidées et les pommes de terre.  « J’ai découvert la culture in vitro lors d’une exposition au Vietnam. Je me suis pris de passion pour cette sorte “d’agronomie en tube” »

Puis, de 1989 à 2011, l’ingénieur de 66 ans a travaillé en tant que directeur technique de laboratoire en Belgique, spécialisé dans les plantes ornementales.

Fernando MAZZONI est, quant à lui, un ingénieur civil Belge de 65 ans, diplômé de polytechnique et spécialisé en mécanique – transport et aéronautique.

Réunis par la passion de la voile, Dinh Lân et Fernando ont acheté un bateau en commun et recherchaient un port d’attache où s’installer, ce qui les as menés au bord du Blavet. « On a eu un réel coup de cœur pour Saint-Nicolas-des-Eaux et pour notre maison, qu’on a acheté en 2012 » explique Dinh Lân.

Grâce à la solide expérience acquise par Dinh Lân, les deux associés ont décidé de monter leur propre entreprise cette même année, spécialisée dans la consultance en culture in vitro de plantes. Devenue SAS en 2021, Vitroplant Consult est avant tout un travail d’équipe. « Dinh Lân s’occupe des plantes et conseille les clients et moi du reste, de tout ce qui touche au business model et à l’entreprise en général » explique Fernando.

Vitroplant Consult, comment ça marche ?

« Vulgairement, la culture in vitro c’est du clonage de plantes » explique Dinh Lân. « Cela permet de multiplier rapidement les espèces tout en gardant une qualité optimale, avant de pouvoir les commercialiser. »

Les clients de Vitroplant Consult sont généralement des pépinières situées aux États-Unis, en Australie, aux Pays-Bas et en France depuis peu ; une dizaine de laboratoires de production implantés au Vietnam et aux États-Unis ; des hybrideurs ou encore des éleveurs d’espèces.

« Les pépinières envoient leurs variétés aux laboratoires, qui prennent en charge leur multiplication et les soins. Un cycle de multiplication dure en général 4 semaines, durant lesquelles le nombre de plants double ! Les plantes restent au laboratoire jusqu’à ce que l’on obtienne le nombre de plants voulus par le client. Puis, les plantes passent par une serre d’acclimatation pour éviter un changement d’environnement trop brutal qui risquerait de les fragiliser. Enfin, elles sont renvoyées aux pépinières qui les mettent en vente, souvent en jardineries. »

Chez Vitroplant Consult, Fernando et Dinh Lân conseillent leurs clients à distance dans la gestion de cette multiplication.

« Nous aidons à la multiplication et appuyons, en tant que conseillers, environ 210 millions reproductions par an, réparties sur plus de 2 000 variétés de plantes différentes. Presque 90% des plantes qui sont vendues en jardineries sont passés par notre entreprise »

La multiplication des végétaux par micropropagation in vitro présente de sérieux avantages par rapport aux méthodes classiques : le cycle de production est plus rapide et indépendant des saisons, les plantes conservent leurs caractéristiques précises et enfin, la culture in vitro permet d’éviter les infections et de garder les plantes homogènes et saines.

La culture In vitro en France :

Le secteur de la culture in vitro en France est laissé à l’abandon et encore trop méconnu du public. « On aimerait que les jeunes, notamment en écoles d’horticulture, soient informés et commencent à s’y intéresser pour pouvoir développer cette pratique en France » expliquent les deux associés.

Selon les deux ingénieurs, les pépinières françaises dépendent encore beaucoup trop des Pays-Bas et doivent encore gagner en autonomie, pour un gain économique et écologique, puisqu’elle elles dépendent donc du transport international, polluant et cher.

« Il faut une capacité de production locale, en circuit court » explique Fernando. « On espère pouvoir aider à la création d’un laboratoire dans une pépinière en France, c’est un projet qui évolue doucement au Sud de Nantes ».

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